L’église
Le village possède une belle église du 16ème siècle. Initialement couverte d’un toit de chaume, elle fut brûlée plusieurs fois. Un dessin de 1606 nous la représente en pierre bleue du pays.
A l’intérieur, on trouve plusieurs pierres tombales datant de 1650. C’est par sa décoration intérieure qu’elle est remarquable, avec notamment une chaire datant de 1699 qui est de toute beauté dont on admire les boiseries finement sculptées.
Son clocher était défendu à chaque angle par une tourelle à clocheton qui l’apparente aux églises fortifiées de la Thiérache. Les deux cloches, Adèle et Aimée Céline furent fondues par l’occupant au cours de la guerre de 1914.
On enterrait autour de l’église avant le transfert du cimetière en septembre 1899 aux abords du village.
Le Monument aux mortsA proximité du carrefour principal de la commune, le monument a été érigé là où se trouvait un « vivier ». C’était une mare alimentée par la fontaine Taviaux où les chevaux pouvaient s’alimenter. Il existait également un lavoir. |
Le puitsIl est situé à proximité du carrefour de la rue Pasteur et de la Grand’rue |
Le kiosqueLe kiosque à danser a été installé à la fin du 19e siècle et sera démonté vers 1960 pour réaménager la place. Il fut prêté pendant une quarantaine d’années à la ville de Maubeuge qui l’installa dans le zoo. Alors qu’il était remisé, la commune put le récupérer et l’installa à sa place d’origine.
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Gros plan sur le kiosque en 1926 |
La Ferme de l’Hôpital
Les revenus de cette ferme servaient à l’entretien d’un hôpital pour les pauvres. Cette ferme servait de reposoir, avant 1900, aux morts de Ropsies et le Curé les conduisait de là à l’église. Cet hôpital a pu être une fondation de l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem ou du Chapitre de Saint-Quentin à Maubeuge. Une autre tradition veut que ce soit la ferme elle-même qui ait été l’hôpital. Quand? Pourquoi? Mieux vaut envisager l’implantation d’un hôpital russe de campagne en 1815 (épidémie de peste). Il existe dans la première étable à droite une pierre sculptée d’un soleil et datée, réemployée dans la base d’une mangeoire. |
D’après les notes écrites par Monsieur Montion Gabriel, instituteur à Beaufort en 1943. Il écrivait : « la ferme de l’Hôpital se trouve à l’Est de l’agglomération et appartient à Monsieur MONET. Autrefois, les revenus de cette propriété paraissent avoir servi à l’entretien d’une maison de refuge pour les vieillards, infirmes et les voyageurs. |
Calvaire
A l’angle de la rue d’Avesnes et du chemin du même nom, auparavant le calvaire était une simple croix dont les propriétaires étaient à ce moment-là Emile Bolvin et son épouse Victorine Carlier. En 1858, la famille Trampont-Bidorez en est devenue propriétaire et a fait construire l’actuel calvaire. Il a appartenu par la suite à la famille Masure et depuis quelques années à M. et Mme Poirette.
Chapelles et oratoires
A la croisée des chemins, au creux des sources vives, au bord des routes ou au coeur des villages, sur les pignons des fermes, il est fréquent de rencontrer dans la région des chapelles et oratoires de toutes dimensions. Elles sont d’origine parfois très ancienne, survivance de vieux cultes païens ou chapelles votives plus récentes des XlX et XXe siècles. Dans ce domaine, l’Avesnois détient une sorte de record avec environ 700 édifices répartis aux quatre coins de l’arrondissement d’Avesnes, le Solrézis en possède plus de 100 et sur le seul territoire de la commune d’Etroeungt, il y en a 19. La plupart sont en briques et pierres bleues. Beaucoup datent du XVIIe siècle et s’inscrivent sans doute dans le renouveau spirituel de la contre-réforme.