Merci à
Monsieur Michel BOISE qui a fait de nombreuses recherches historiques, économiques et qui a également fait appel aux souvenirs des habitants dans les environs de l’année 1969. Le site résultant de ses recherches est : Beaufort59330.free.fr
Cet ouvrage a été complété en 1994 par le maire, Michel Debruge, et son équipe municipale.
Armoiries
Le sceau de l’échevinage de Beaufort est aux armoiries de ses propriétaires, les Croix-Renty-Croy. Ce sceau est conservé au greffe de Mons sur un acte du 9 avril 1618. Il existe le même écu chargé en cœur d’un écusson sur acte du 2 décembre 1701.
Elles sont été fixé en 1909 par le chanoine Leuridan dans son « Armorial » des communes du Nord qui à repris celles d’un seigneur (Peut être Gilles de Beaufort, mais sur son sceau de 1305, l’écu est barré). Elles sont « de gueules à trois écussons d’argent », c’est-à-dire trois écussons blancs sur fond rouge.Signalons qu’il en existe d’autres qui sont « D’argent à une branche blanche trifoliée de nénuphar » .
Les archives de cette page ont été tirées d’un opuscule édité par Monsieur BOISE dans les années 1969.
Un peu d’histoire
A l’origine, en 1133, le village qui s’appelait Bovignies ; il prit ensuite les noms de Bouvignies, Belfort, Biaufort et finalement Beaufort suite à la construction d’une motte féodale que Baudoin V, comte de Hainaut, fit élever en 1173 pour se défendre de son vassal, Jacques d’Avesnes. En ce temps là, la route Maubeuge-Avesnes passait par Beaufort. Il en reste une tour qui est un spécimen intéressant de l’art des fortifications du Moyen Age.
Au XVIe siècle, Beaufort dépendait encore de la terre de Beaumont (Belgique) et fut soumis lors de la conquête française à la juridiction du prévôt de Maubeuge (29 janvier 1704).
Le hameau de ROPSIES (Terre de Robert) :
Il est situé à l’Est de l’agglomération, sur le chemin de Damousies. II. était autrefois désigné sous le nom de Roblechies (1188 – Titre de St-Aubert) et renfermait au XIIe siècle une seigneurie ou fief compris dans le territoire de Ferrière la Grande. En 1508, l’Abbaye d’Hautmont y devient propriétaire et y achète, en 1663, le droit de terrage à Alexandre Dépret à la famille duquel ce droit appartenait depuis longtemps. Les titres de propriété comportaient un dénombrement des terres du fief en 1497. Avant la révolution, ROPSIES était surtout habité par les familles les plus pauvres du village. Il comptait 42 maisons en 1873. Il y existait une maison, nommée « Le Château » tombée en ruines vers 1900 et sise dans la « Pâture de il a Cave ». (Cadastre de 1793)
Le hameau de MARLIERE
Sis à 1,250 km au Nord du village. Son nom provient de « la Marie », terre servant à l’amendement du sol. Ce hameau est d’origine récente puisqu’on trouve dans les actes d’Etat-Civil « Le Hameau de Marlière » (1832), « Près Manière » (1836) et « Marrière » (1841) et, au cadastre de 1845 La Marlière » et « Le Pont Marlière » et rien auparavant. Les auteurs s’accordent à reconnaître que ce hameau était surtout peuplé d’ouvriers, ce qui s’explique par la proximité des carrières de Ferrière la Petite et celle d’Auguste Lemaire (1845) Marlièrecomptait 14 maisons.
Le hameau de la HAUTE-BORNE
Il est situé à proximité de la RN 2.
Sources
De nombreuses sources sont présentes sur le territoire. La principale est la fontaine Taviaux. Elle coulait auparavant à l’air libre pour se jeter dans le ruisseau. Elle fut captée en l’an XIII (1805) pour alimenter une fontaine, un lavoir et un bassin de réserve à l’emplacement actuel du monument aux morts. Elle arrête maintenant son cours au carrefour du chemin de la fontaine Taviaux et de la rue de l’Hôpital.
La Tour Sarrasine
Construite sur une légère élévation de terrain, elle permettait de surveiller la lisière de la haie d’Avesnes. C’était un donjon carré de 16,70 m de côté, garni aux angles de petits contreforts de 0,15 m à 0,20 m de saillie. Les murailles ont 2,65 d’épaisseur à la base. Elles sont entourées d’un retranchement circulaire de 70m de diamètre laissant apparaître un épaulement de 4,50 m de hauteur au Sud-Ouest vers le chemin de la fontaine Taviaux. A l’intérieur, on trouve un bourrelet de 1 m protégeant un chemin de ronde de 5m de large, auquel il est relié par une plate-forme.
Le dessin extrait de l’album de CROY (1606) nous a aidés à en tenter une restitution. Au rez-de-chaussée, la salle de garde qui, seule subsiste. Au premier étage, dont il reste deux fenêtres et l’escalier dans l’épaisseur de la muraille sud, un logement. Au second étage, vivres et munitions. Un logement pour le guetteur à l’angle Sud Ouest du comble, une grande cheminée en briques. Certaines études comparatives nous permettent d’avancer une hauteur d’une vingtaine de mètres du sol au faite du toit. Les preuves nous manquent pour être affirmatif.
On a beaucoup parlé de souterrains joignant la tour à Eclaibes et même Beaumont. Rien ne permet de le prouver ou de l’infirmer. Bornons-nous à signaler que la rumeur publique en fait déboucher dans la ferme Pouillard à Eclaibes. La cave de la maison de M. Leroy à l’angle de la Place de la Mairie communiquait avec un souterrain en 1914 (cave des Russes). Cette maison ayant été incendiée puis reconstruite, l’entrée en fut bouchée.
Il est indubitable que la tour possédait une cave qui, avant 1900, servait de resserre à pommes de terre. Bien des vieux du village y ont joué avant 1914.
En 1814, le donjon était encore debout, mise à part la toiture ruinée. Il servit de carrière pour l’entretien de la RN.2. Les revêtements en marbre d’Eclaibes (pierre bleue) furent alors utilisés par les habitants pour leurs demeures. Il reste actuellement le rez-de-chaussée, la trace de l’escalier et le côté sud de la muraille du premier étage. (Elévation maximum : 10 m).
Le lieu fort ou « beau fort » qui nous préoccupe fut construit en 1173, par Bauduin V le Bâtisseur afin d’entretenir une garnison destinée à réprimer l’indocilité de son vassal le plus puissant, Jacques d’Avesnes. La forteresse était capable d’entretenir une petite garnison, munie de provisions de guerre et de bouche.
La tour, située sur un terrain privé en face de l’école ruelle Mailly, n’est plus visible depuis la rue.
Durant le premier conflit un château du village fut détruit par les bombardements.
Suivant le document – |Historique du 3e Régiment territorial d’Infanterie| –
Le 26 Août 1914, des mouvements de troupes adverses sont signalés à Hargnies; les batteries d’Hautmont tirent sur ces troupes.
Quatre jours après les incendies de Beaufort ont eu lieu le 30 Août, alors que l’ennemi occupait Limont-Fontaine.
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Je souhaite pouvoir disposer d »une information précise sur ce château détruit.